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C'est avec beaucoup de curiosité et de joie que je suis partie à la rencontre de l'équicoaching ce printemps. Je ne m'attendais à rien. Je savais que j'allais créer quelque chose avec des chevaux, mais j'étais loin de me douter de l'impact que cela aurait sur mon enfant intérieur. Le cheval, c'est comme un miroir, ou comme un révélateur. Face à lui, on ne peut rien cacher, on ne peut pas mentir, et on ne peut pas se mentir. La première fois que Clotilde m'a demandé d'aller prendre contact avec Upsaline, ma coéquipière, je me suis mise à pleurer, car j'ai été très fortement frappée par la grande douceur de cet animal, douceur que je m'interdisais pour moi-même. Upsaline n'attendait rien de moi. Elle ne voulait rien de moi. Elle était juste là, prête à m'accueillir. Cela m'a fait beaucoup de bien, mais d'abord, par les larmes, j'ai dû lâcher mes vieux schémas. Au début de la séance je n'osais pas la toucher, et à la fin, je n'avais envie que de lui faire des câlins.

Le travail se fait toujours dans la douceur. Le cheval est un animal grégaire et il ne demande qu'à nous suivre. Oui mais... s'il n'a pas envie de nous suivre, il ne le fera pas. Alors, encore faut-il que les intentions soient bien ancrées et affirmées. Pour cela, l'équicoaching est un excellent moyen de travailler, dans le concret, l'affirmation de soi, et par là j'entends, pour ma part en tout cas, l'acceptation de son leadership. Exprimer pleinement que c'est moi qui décide et accepter qu'en faisant cela, je ne nuis pas à autrui (au cheval). Au bout de quelques dizaines de minutes, plus besoin de tenir la longe pour que le cheval nous suive, l'intention suffit. Lors de ma dernière séance j'ai pris du plaisir à trotter avec Sony, mon autre coéquipière, elle me suivait et passait tous les obstacles. Parfois j'hésitais, je n'osais pas, le mental reprenait le dessus, et alors elle s'arrêtait.

Au début je voyais cet arrêt comme un échec et ensuite j'y ai vu une chance. Une chance de se repositionner, de s'écouter, et de repartir sur de bonnes affirmations. Ce que je retiens de mes huit heures de formation avec Clotilde, Upsaline et Sonny Que le leader qui est en moi est une force bienveillante, que chaque situation peut me nourrir dès lors qu'elle est un jeu, que je suis capable de remplir et nourrir seule mes besoins, et que c'est ok si je manque d'empathie, je ne me juge pas. La tolérance envers soi-même est renforcée, et l'écoute aussi est plus claire. J'ai appris à identifier mes besoins non-nourris, et cela a changé beaucoup de choses dans mon quotidien. Maintenant j'aspire à reconnaître mes besoins nourris et non-nourris et en plus à essayer de repérer les besoins non-nourris des autres, c'est comme un jeu. Clotilde m'a mise sur la voix de la communication non-violente que je ne connaissais que de très loin. Cela m’a fait un grand bien de pouvoir avoir ces moments seule avec elle, dans des endroits magnifiques de la région. C'est une thérapeute d'une grande écoute, douceur, très bienveillante et juste. Je vous conseille d'essayer, de vous offrir ce cadeau, si vous travaillez, votre entreprise peut payer une formation avec vos heures de DIF.